Historique

     L'histoire du pak mei, où réalité, mythe et légende cohabitent de façon étroite.

Le style étudié au sein de l'association est la boxe du moine pak mei, littéralement "sourcils blancs" du fait que le moine l'ayant inventé aurait eu de   longs sourcils blancs...
La boxe de pak mei est un style ancien qui remonterait à la dynastie mandchou des Qing (1644 - 1911). Son inventeur l'aurait codifié sur les monts    Emei dans l'actuel province du Sichuan avant d'être emporté par ses descendants dans l'actuelle province de canton.

Pak mei, parfois personnifiant le côté obscur conféré par la maîtrise des arts martiaux, d'autres fois défenseur loyal de la dynastie MING, quantité    d'histoires opposées courent sur le compte de ce moine très controversé...

 
La première légende raconte que le moine aurait été un disciple du temple de shaolin du mont Jiulian ou Dong Yue province de Fujian. De nature très   fière et orgueilleuse, le jeune moine voulait toujours être le plus fort et travaillait son kung fu sans cesse. Il se mesurait aux autres élèves dès que cela   lui  était possible et en sortait toujours victorieux.

Le supérieur du temple prévenu à maintes reprises du caractère belliqueux du jeune moine l'aurait alors sommé de cesser ses affrontements. Celui-ci ne voulant rien entendre continua ses défis sans se soucier de l'avis de l'abbé. Cette situation dura jusqu'au jour ou l'abbé, excédé par ce comportement, décida de chasser le jeune moine.

Pak mei, trop fier et se pensant très fort ne voulut pas partir de lui même et invita le vieil abbé a le mettre dehors... Si bien sur il en avait la capacité...

Le vieille homme, n'ayant plus le choix, il usa donc de son kung-fu bien malgré lui. Il chassa le jeune moine sans difficulté grâce à son expérience et sa haute maîtrise du shaolin quan. Le jeune moine, anéanti d'avoir été vaincu se jura que ce serai bel et bien la dernière fois. Il quitta donc le temple et se réfugia dans les montagnes du Emei où il se converti au taoisme et par la même aux techniques de cultivations du chi "Nei kong"; spécialité des taoïstes de cette époque. Il fit donc la jonction des deux courants et en ressorti un système à la fois interne, basé sur la respiration taoïste "Nei Kong", et externe "Wei Kong", spécialité de shaolin, ce qui donna un système complet et absolument impitoyable.

Plusieurs années se sont écoulées, mais le temps passé n'a pas suffit à apaiser sa rancœur contre shaolin qui l'avait chassé. Fort de sa nouvelle technique de combat, il décida donc d'aller laver cet affront. Il se rendit donc au temple et défia le supérieur qu'il vainquit sans grande difficulté.

L'empereur de chine de cette époque était Qian Long (1736-1796) ou Jia Qing (1796-1820) de la dynastie barbare Qing. Il eut vent du contentieux qui existait entre le moine Pak mei et le temple de shaolin. Soupçonnant le temple d'abriter un foyer d'activité révolutionnaire au pouvoir mandchou (qui essayait de rétablir légitimement la dynastie Ming (1368-1644), vrai dynastie chinoise d'ethnie Han), proposa au moine Pak mei de mener l'offensive sur le temple afin d'étouffer la rébellion.

Le moine accepta, fit triompher les troupes de l'empereur et incendia le temple...
Reprise par quantité de films chinois, cette légende reste encore aujourd'hui tenace.

La seconde histoire se déroule également au temple de Shaolin du mont Jiulian ou Dong Yue, province de Fujian.

L'empereur Kang Xi (1662-1722) craignant une révolte anti Qing envoya son armée pour mettre fin au bastion de rébellion du temple de shaolin. Il incendia le monastère, faisant périr tous les moines, sauf cinq. On les nomma les cinq ancêtres.

Les moines ayant survécu à l'incendie était :

Ils partirent tous vers le sud, dans la province de canton où ils essaimèrent chacun leur style respectif à l'exception du moine Pak mei qui préféra les montagnes du Emei.

Étant traqué par l'armée mandchou, le moine changea de nom et afin que l'on ne le reconnaisse pas se déguisa en taoïste. Suite au décès du vieux moine, son disciple donna le surnom de son maître au système "Pak mei" ("Sourcil Blanc", surnom donné en rapport aux longs sourcils blanc que possédait le vieux maître) en signe de respect et afin que l'armée mandchou n'apprenne pas son existence.

De part son passé mystérieux et l'amour que le peuple chinois porte à shaolin, ces derniers craignent toujours aujourd'hui les pratiquants de ce style "maudit" s'imaginant bien souvent qu'ils font parti de sociétés secrètes, triades ou tout autres organisations criminelles.

Nous ne saurons jamais si le moine Pak Mei était un traître à la solde des mandchous, mais en connaissance même de la signification du salut "Des cinq continents et des quatre océans tous les hommes sont frères", cela parait peut plausible...

 

Fa San Pak Mei


Si Gung et Si Sok

     Notre lignée descend de feu Sigung LAO SIU LEUNG. Il étudia le style auprès du moine XIU FOU DAO YAN (vent et feu), un moine taoïste dans la ville de canton. Lorsqu'il retourna à Foshan, sa ville d'origine, le style n'était que très peu pratiqué, il décida de répandre sa pratique ne lésinant pas sur les défis.

Sa réputation fut si grande que dans les années 70 le poing de Pak mei était le plus réputé de Foshan. Mon sifu commente cette histoire en expliquant que Sigung LAO SIU LEUNG n'eut jamais perdu un combat et que malgré son vieil age, à taille et poids égal, il demeure invaincu.

Malgré ce fort caractère, il choisissait ses élèves et n'enseignait qu'a ceux possédant un bon caractère et une bonne morale. Avant la venue de LAO SIU LEUNG, Foshan possédait déjà un maître de Pak mei, mais il n'enseignait que très peu. Suite à l'arrivée du maître, ils s'allièrent pour répandre la méthode.

Aux vues de l'intérêt toujours croissant que la population porte au poing de Pak mei, l'association Jing Wu de Foshan installa un institut de recherche sur la boxe de Pak mei le 16 août 1998. De nos jours le style est moins répandu, il n'existe, à notre connaissance que trois écoles en dehors de chine. Même à Foshan peu de gens ont appris le style en entier, de ce fait le Fa San Pak Mei Kune est aujourd'hui un style en voie de disparition. Aidez nous à le sauvegarder.

 

Mise au point :

     Beaucoup de personnes pensent que l'unique descendant du système Pak Mei est feu sifu CHEUNG LAI CHEUN. Nous n'avons aucun lien avec cette branche que nous appelerons Pak Mei 'de Hong Kong" pour faire une distinction. Notre système est beaucoup plus rare. Nous ne remettons pas en question leur lignée, mais expliquons qu'elle est différente.

Cette différence se retrouve aussi dans la pratique, la branche de "Hong Kong" rentre les épaules et arrondi le dos, nous ne le faisons pas. Les kunes (formes) sont aussi différents. Ainsi  le Fat San Pak Mei possède sa propre stratégie, un Ging différent et cette lignée est de XIU FOU DAO YAN (année 30) puis LAO SIU LEUNG (année 50-70).

 


 Copyright : Association des arts traditionnels chinois Narbonne     Adresse : 33, avenue de Toulouse, 11100 Narbonne     Contact : pakmei@free.fr ; 06.68.46.74.28

     

 

 

 

 







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